Son église et ses chapelles

Tourves, carrefour stratégique de communication à l’époque romaine nommé (TURIS), dominé par les ruines du château de Valbelle. Ce patrimoine est riche, varié et vaste (Grottes préhistoriques, fontaines, édifices religieux).


Six chapelles et églises existantes

- Chapelle Saint-Probace : les chapelles Saint-Jean et Saint-Probace apparaissent au cartulaire de Saint-Victor en 1048-56. La chapelle Saint-Probace sera reconstruite au XVIIe siècle. Des oratoires jalonnent le chemin qui y mène. Cette chapelle va appartenir pour longtemps à l’Abbaye de Saint-Victor (Marseille), elle fut confiée à un ermite.

- Chapelle Saint-Maurice : surplombe le jardin Saint-Maurice, en face de la rue du Val Garnier. Sa fondation est antérieure à 1048-56. On y trouve le cimetière des Pénitents noirs ainsi qu’un cimetière communal utilisé jusqu’à la fin du XIXème siècle. Jusqu’en 1048-56, date à laquelle elle est supplantée par Saint-Étienne, Saint-Maurice avait sous sa dépendance toutes les chapelles existantes à cette époque.

- Chapelle Notre Dame de la Salette : construite en 1867 sur les ruines de la chapelle Sainte-Marie de Seissons (1082) qui recueilli les Observantins de 1629 à 1775 (quartier Notre-Dame au-dessus du stade). Bâtie sur une petite colline isolée située au centre d’un castrum dont il reste encore une partie des remparts.

- Chapelle Saint-François : milieu du XIXème siècle (rue Paul Rougier), elle accueilli la confrérie des Pénitents noirs.

- Église l’Annonciade : connue sous le nom de Notre-Dame des Près en 1470; l’entrée existe encore rue Pasteur avec un millésime gravé sur le linteau (1507).

- Église Saint-Pierre : avait à côté son cimetière, une nécropole où les inhumations s’échelonnent du XIème au XVIIème siècle. Elle a été fouillée lors de la construction de la salle d’activité en 1988. Elle accueilli la confrérie de Pénitents blancs. Elle sert aujourd’hui à accueillir les associations de la ville.

Sept oratoires

Ainsi énumérés en 1906 par le maire d’alors, Ferdinand Carle :

  • Saint-Roche: sous Seysson près de la chapelle quartier de la Verne;
  • Saint-Jean : à l’emprise du chemin de ce nom ou des Candoux allant vers Piegros;
  • Saint-Antoine : sortie vers Brignoles;
  • Saint-Probace
  • Sainte-Ursule (St-Probace) : oratoire de la trinité, sur le plateau de la colline, plus loin que la chapelle actuelle;
  • Saint-Maurice : une croix avec la date de 1646;
  • Saint-Antoine : se trouve en bordure de la voie aurélienne qui se confond en cet endroit avec la route actuelle vers Brignoles.

Huit chapelles disparues

  • Chapelle Saint-Sébastien (1451), n’existe plus.
  • Chapelle Saint-Michel (1048-56), reconvertie en cabanon.
  • Chapelle Saint Sulpice (1048-56), n’existe plus.
  • Chapelle Sainte-Foi de Gailet ou village de Gueillet (1082), route de Toulon, n’existe plus.
  • Chapelle de l’hôpital, Les sœurs de la Miséricorde : rue Ambroise Croizat. Ancien hospice de Tourves (locataire)
  • Chapelle Saint-Estève : anciennement Saint-Etienne (1048-56), route de Rougiers. Aujourd’hui, appartient à un particulier. Deux chapelles sont accolées; la plus grande a été consacrée en 1048-56; la seconde, qui occupe le rez-de-chaussée de la tour est la plus ancienne. Des éléments en remploi dans l’ensemble du bâtiment sont d’époque mérovingienne.
  • Chapelle Saint-Lazare : ancienne léproserie (près de Maquan route de Brignoles), reconvertie en habitation.
  • Eglise Saint-Sauveur (1082), fût démolie par le Marquis de Valbelle pour dégager l’esplanade de son château vers 1756.